Des 2018, l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) estimait qu’environ 1 % des bébés naissaient avec un poids insuffisant (généralement inférieur à 2,5 kg) du fait de la pollution atmosphérique. Pour l’institut français, le taux très élevé de particules fines dans l'air influe directement sur le risque de naissances de bébés au poids faible. La période de grossesse est donc un moment durant lequel les femmes doivent prendre certaines précautions par rapport à la pollution de l’air, pour éviter que le fœtus ne soit touché. De nombreux spécialistes parlent même du syndrome dit de la femme enceinte pour décrire 4 habitudes très souvent observées, au moment de l’arrivée d’un bébé. En cette période de canicule, le ministère de la santé recommande aux femmes enceintes d’être très vigilantes, car la pollution de l’air peut aggraver la santé de leur bébé, et la leur. Faisons ensemble, le point, sur les gestes à adopter.
Pourquoi la pollution de l’air peut-elle mettre en danger la santé d’un bébé ?
Des chercheurs de l'Inserm, du CNRS et de l'Université de Grenoble ont analysé les conséquences des expositions environementales in utero, celle-ci peut présenter un risque pour le foetus.
Les particules fines (PM10 ou PM2,5) proviennent massivement des gaz d’échappement des véhicules thermiques, et des émissions liées au chauffage et aux activités industrielles. Elles sont présentes dans les villes, mais aussi dans nos campagnes. Le gouvernement réfléchit actuellement à des mesures restrictives qui concerneraient les femmes, pendant leur période de grossesse. Ces mesures auraient pour objectif de les inciter à rester chez elles en cas de forte pollution de l’air. Durant ces phases, les femmes enceintes pourraient toucher une indemnisation égale à l’intégralité de leur salaire.
Cette mesure pourrait être une bonne chose, si et seulement si l’air intérieur est purifié. Généralement, dans un espace clos, l’air est entre 2 et 8 fois plus pollué qu’à l’extérieur. Les femmes enceintes devront donc veiller à bien aérer leur logement tôt le matin, avant que l’activité humaine ne soit trop développée. Elles devront aussi s’assurer que leur système de ventilation est bien nettoyé et qu’il ne stocke pas de pollution. L’installation d’un purificateur d’air pourrait être la solution ultime, pour que les femmes enceintes soient certaines de respirer un air sain. Des outils existent pour connaître la qualité de l’air en temps réel et adapter ses habitudes en fonction du niveau de pollution.
En France, la prise en charge des enfants présentant des retards moteurs ou intellectuels est estimée "entre 458 millions d’euros et 1,9 milliard d’euros". C’est significatif de l’ampleur du problème et cela montre bien l’importance des précautions nécessaires à prendre, en période de grossesse. Nos modes de vie ont changé, la pollution de l’air a augmenté ces dernières années et inévitablement, la santé des nouveau-nés est impactée. Une récente étude du Forum of International Respiratory Societies (FIRS) rapporte que chaque cellule de notre corps est impactée par la pollution de l’air. Il était évident que nos systèmes respiratoires et cardiaques étaient touchés, mais il s’avère que ce phénomène atmosphérique peut aussi être à l’origine d’un diabète, d’une maladie hépatique ou encore d’un cancer.
En période de grossesse, quels sont les risques pour le nouveau-né ?
De nombreux professeurs et médecins, spécialisés dans les périodes de grossesse, parlent du syndrome de la femme enceinte. Ce phénomène se déroule généralement en 4 étapes :
- Cigarette : tout d’abord une femme enceinte fumeuse d’ordinaire, va logiquement prendre la décision d’arrêter de fumer pour protéger son futur bébé. C’est une bonne nouvelle pour le développement du fœtus.
- Peinture : à l’annonce de l’arrivée d’un bébé, les parents prennent souvent la décision de repeindre sa future chambre, en fonction du sexe. Mauvaise idée : de nombreux composés organiques volatils pourraient détériorer la santé du futur bébé.
- Mobilier : l’installation de nouveaux meubles dans la future chambre de l’enfant peut également faire partie des idées des parents. C’est aussi une mauvaise habitude, car les meubles neufs dégagent également des composés organiques volatils.
- Bougies parfumées : voici le geste à éviter à tout prix. Les bougies parfumées vont générer des particules fines et pourraient nuire gravement à la santé du bébé.
Ce même rapport de l’Inserm révèle que toute augmentation de 5 microgrammes par mètre cube (5 μg/m3) de l'exposition aux particules fines pendant la grossesse fait augmenter de 18%, le risque de donner naissance à un bébé de petite taille. Qu’il soit petit n’est pas gênant en soi. Ce qui pose un réel problème, ce sont les conséquences que cette petite taille peut avoir sur le cerveau du bébé. En prélevant du sang du cordon ombilical de plusieurs femmes, juste après leur accouchement, des chercheurs ont pu mettre en évidence la dangerosité des particules fines, sur le développement du fœtus.
Ces particules fines sont en effet particulièrement nocives pour le bébé, car elles réduisent l’activité cellulaire et le transfert d’oxygène et de nutriments via le placenta. La période de grossesse est donc un moment à surveiller pour éviter à l’enfant de développer, à l’âge adulte, des maladies respiratoires, nerveuses, neurologiques ou même auditives. Certains experts estiment que la pollution de l’air pourrait avoir un effet similaire à celui du tabac, sur le développement du fœtus. Comme les particules fines peuvent se déplacer pour toucher tous nos organes, par la circulation sanguine, le placenta n’est pas épargné.
Les gestes à éviter pendant la grossesse et avec un bébé
Parmi les solutions “naturelles” dont on entend beaucoup parler depuis quelques années, les huiles essentielles reviennent très régulièrement. Bien qu’ayant des vertus reconnues, ces produits naturels peuvent aussi présenter un réel danger pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Les huiles essentielles souvent vantées pour assainir l’air d’un logement peuvent en réalité entraîner des complications respiratoires ou digestives. Les manifestations d’une intoxication peuvent être extrêmement graves chez le nouveau-né.
Plusieurs centres antipoison ont déjà alerté sur l’évolution du nombre d’appels à cause des huiles essentielles ou des parfums de synthèse. Au-delà du risque avéré en cas d’ingestion de certaines huiles essentielles, qui peut aussi provoquer des troubles de la conscience ou des convulsions, des problèmes respiratoires., ou de contact oculaire (troubles de la vision, lésions de la cornée), l’inhalation de vapeurs peut également provoquer une légère irritation des voies respiratoires supérieures. Le caractère naturel de ces huiles n’est donc pas forcément synonyme de bienfait. Avant toute utilisation d’huile essentielle, en particulier pendant la grossesse, la première précaution consiste à demander l’avis de son médecin. À moins d’une prescription médicale formelle, nous conseillons d’éviter au maximum l’utilisation de ces produits en période de grossesse ou avec un nouveau-né.
Pour tenter de réduire les risques liés à la pollution de l’air, en période de grossesse, nous vous recommandons d’assainir l’air intérieur de votre maison. Pour cela, nos purificateurs d’air sauront filtrer l’air et le débarrasser des particules fines et autres polluants présents dans votre habitation.
